Saison des étrennes, Paris 1924
Les Galeries Lafayette proposent des "affaires
exceptionnelles" au rayon librairie-jeunesse. Parmi d'autres albums,
aisément identifiables, deux des plus beaux titres d'André Hellé, qui dégringolent
de 15 fr à respectivement 9,25 et 9 fr.
Publiés tous deux chez Berger-Levrault en 1919, l'Histoire de Quillembois, soldat et La belle histoire que voilà
durent s'avérer trop coûteux pour la clientèle française qui se relevait à
peine des affres de la Grande guerre.
Leur prix élevé était sans doute justifié
par le soin extrême, apporté par Robert Steinheil (imprimeur d'art et époux de
Marguerite Berger-Levrault) aux oeuvres de l'artiste, dont il était devenu
l'éditeur de prédilection. Le raffinement de l'impression au pochoir sur de
confortables planches, au format 32 x 25 cm, n'étaient visiblement pas dans
l'air du temps.
On notera la mention honorifique de "très bel album"
attribuée au dernier ouvrage. Paradoxalement, ces deux titres sont loin aujourd'hui d'être les livres les plus courants d'Hellé, et l'Histoire de Quillembois est devenu très rare en bel état.
Histoire de Quillembois, soldat, Berger Levrault, 1919.
Collection du Musée du jouet, Poissy, photo R.P. Ribière.
La belle histoire que voilà, Berger-Levrault, 1919.
Couverture et page intérieure : "L'escargot bleu".
Collection M.C.H.
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