mardi 22 décembre 2020

Le soldat et la poupée...

 

 

INSPIRATIONS CROISEES

 de Casse-Noisette à Petrouchka

 et du Roman d’une poupée à La Boîte à Joujoux.

 


   C’est en découvrant Le roman d’une poupée, un livret musical de 1906 signé d’un certain Théodore Lack, qu’il nous sembla reconnaître en pointillés, le scénario du ballet La Boîte à Joujoux1, créé et mis en images par André Hellé en 1912, puis mis en musique par Claude Debussy aux prémices de la Grande guerre.

 

 

   En 1912, Hellé venait justement de s’associer à une joyeuse comédie de mœurs - la bien nommée revue Mille neuf cent douze - pour laquelle il avait composé un des décors les plus kitsch : un gourbi marocain de carton-pâte 2

 

 

Il entrevoyait déjà une carrière de costumier décorateur de théâtre, et dans ce contexte, avait imaginé, un petit divertissement, mettant en scène « une poupée, un soldat de bois et quelques jouets d’enfants ». La suite des évènements nous est désormais familière, ainsi que l’intérêt inattendu du grand musicien pour ce sujet enfantin, destiné à régaler Chouchou, sa fillette de 7 ans.

   Le thème des jouets qui s’animent à la nuit tombée, n’est pas une idée originale de l’illustrateur. Bien au contraire… Depuis le XIXe siècle, c’est l’un des ressorts récurrents de la littérature jeunesse, qui encourage les poupées à écrire leurs mémoires, les casse-noisettes à déclarer la guerre au roi des souris, et le vaillant soldat de plomb à s’enticher d’une danseuse en jupon transparent3. Cette même fascination pour le royaume des jouets, s’incarnait parallèlement dans le monde du ballet féerie, avec la vogue des spectacles de pantins et marionnettes, amorcée en 1892 par le célèbre Casse-noisette de Tchaïkovsky, et relancée en ce premier quart de XXe siècle, par l’étincelant Petrouchka d’Igor Stravinsky, qui fit si grande impression sur Debussy lui-même.


Scène du ballet Casse Noisette, théâtre Mariinsky, St Pétersbourg 1892

Nijinski dans le rôle de Pétrouchka, Théâtre du châtelet, Paris 1911

 

   Contentons-nous dans un premier temps, de relever les ressemblances entre les livrets de MM. Lack et Hellé, en nous penchant plus précisément sur l’illustration et l’intrigue, puisque le versant musical n’est pas de notre ressort. Si la lecture de certains ouvrages spécialisés nous apprend que Th. Lack livre ici d’amusants pastiches musicaux, et que C. Debussy se plaît à truffer sa partition de comptines enfantines et de parodies d’opéras connus ; nous attendrons de recueillir l’avis d’un musicien averti pour aller plus avant, et lançons donc un appel à contribution !




  Les jouets vont à la noce, Le roman d’une poupée, ill. Yvonne Lack, 1906

 

L’auteur du Roman d’une Poupée - Théodore Lack (1846-1921) - est un musicien prolixe, professeur au Conservatoire de Paris, qui se fit essentiellement connaître pour ses recueils de partitions pour débutants, dont une fameuse Méthode élémentaire de piano en 1909, pour laquelle Debussy (tiens, tiens ?) composa un morceau fort reconnaissable4. Les dessins de jouets, qui ornent plaisamment le fascicule, sont de la main de sa fille Suzanne Lack, nommément citée en première de couverture. Celle-ci s’inspire d’évidence des jouets disponibles dans les magasins de l’époque : quelques jouets français évidemment (Polichinelle, cheval-jupon, marotte à  grelots, diable en boîte, poupart de Villers Cotteret6 etc.), mais aussi jouets populaires allemands de bois tourné (poupée tourniquet, cavalier à cheval sur planche à roulettes, arbre conique, danseurs montés sur crin, soldats de Nuremberg, etc.), ceux-là même qui abonderont dans toute l’œuvre d’ André Hellé : de ses premiers dessins de presse, aux albums pour enfants, jusqu’aux jouets d’artiste. Si leur représentation graphique diffère grandement d’un livret à l’autre, les sujets, eux, sont absolument identiques.

 


 

En bon professionnel du dessin, Hellé les stylise, les interprète à sa tendre mesure, et les anime avec humour, au gré des situations. De 1910 jusqu’à sa mort (1945), il les matérialisera avec succès, dans une série de jouets de bois tourné5, qui séduiront nombre de catalogues de Noël et d’étrennes.

   De son côté, Mlle Lack (27 ans), dont nous devinons rapidement « le joli coup de crayon », s’attache à reproduire les mêmes jouets de façon plus réaliste, presque scolairement en respectant leurs véritables dimensions et leur raideur originelle de bouts de bois. C’est avec une charmante naïveté, et une honnête application, qu’elle décore la partition paternelle, mais reste bien en deçà de la patte d’un professionnel de l’illustration.

 


 

   L’avertissement qui précède la partition de M. Lack, préfigure clairement, le prologue qu’écrira Hellé six ans plus tard pour La boîte à joujoux. Jugez par vous-même : 

1) Lack : « L’histoire que je vais vous raconter, se passe dans ces palais enchantés que vous connaissez tous bien, et qu’on appelle un magasin de jouets. Au milieu de mille merveilles, un beau capitaine et une adorable petite poupée provoquaient l’admiration. » 

2) Hellé : « Cette histoire s’est passée dans une boîte à joujoux. Les boîtes à joujoux sont en effet des sortes de villes dans lesquelles les jouets vivent comme des personnes […] des poupées dansaient, un soldat vit l’une d’elles et en devint amoureux. »

   S’ensuit dans les deux cas, l’inévitable romance entre le soldat et la poupée. Le premier scénario voit le capitaine « Sabre au clair » s’éprendre d’une poupée sentimentale - la princesse Myosotis - qu’il épouse sur-le-champ. Leur bébé n’est pas sitôt baptisé, que le magasin de jouets se transforme en vaste champ de bataille, où le capitaine vient à mourir en héros, emporté par un boulet de canon, « presque aussi gros qu’un petit pois de Clamart » ! Un bouquet de « myosotis séché » sera retrouvé sur place. En apprenant la funeste nouvelle, Mme Sabre-au-clair et sa fifille tombent à la renverse et se brisent en 1000 morceaux. Tout le peuple des joujoux se réunit alors pour suivre les funérailles, au rythme d’une marche funèbre, « sombre et triste » précise le livret ! 

 

 

 

   Hormis quelques séquences anecdotiques, et une « happy end » diamétralement opposée à la précédente, le schéma de La Boîte à joujoux se découpe quasiment de la même façon :

1) réveil des jouets à la nuit venue,

2) naissance du sentiment amoureux entre un soldat et une poupée,

3) guéguerre entre belligérants à coups de boulet-petits pois,

4) une fleur comme gage de l’amour pur (myosotis/rose).

La conclusion faussement dramatique de Th. Lack (les jouets finissent toujours par casser, c’est bien connu !), se transforme en retraite plus consensuelle chez A. Hellé, qui choisit de projeter son couple d’amoureux, 20 ans après, dans un confortable chalet : le soldat « en barbe blanche » tenant à la main une rose séchée (rappel du myosotis séché ?), et la poupée « considérablement grossie », étant entourée d’une nichée de mouflets. Ainsi va la vie dans la boîte à Joujoux, soupire l’auteur avec philosophie !

 


 

Les arguments des deux livrets musicaux ne cessent donc de s’entrelacer, et multiplient tant de coïncidences, qu’on peut raisonnablement supposer qu’André Hellé (ou peut-être Debussy7 ?) ait eu connaissance du Roman d’une poupée. N’en découlera aucune réplique servile, mais plutôt une version enrichie, prétexte à plus de développement musical. Si La Boîte à Joujoux suit effectivement les méandres d’un scénario comparable, elle surpasse de fait la version de Th. Lack, qui s’en tint à une partition pianistique illustrée. Le tandem Debussy-Hellé, mené (il est vrai) par la forte personnalité du musicien, aura engendré de son côté : un livret musical richement illustré + une partition orchestrée (achevée après le décès de Debussy, par son disciple André Bachelet) + des décors et des costumes pour un ballet devenu célèbre… Il aura même imposé un style, si l’on en croit une aimable note du compositeur Arthur Honegger en 1925 : « Depuis La Boîte à Joujoux il n’est pas une revue où l’on ne voit subtilement la danseuse raidir les bras et les mouvoir en gestes saccadés, tandis que son partenaire, habillé en soldat, fait semblant d’avoir les jambes de bois. Cela est devenu une tradition ! » 8

 

B.M., novembre 2020

 


PS : Voici quelques mois, un lecteur attentif avait attiré notre attention sur une autre partition de Th. Lack - la Sonate pastorale - pensant reconnaître un des jouets de bois d’André Hellé, dans la vignette de couverture. Comme le présent article tente de l’exprimer, les jouets illustrés par Yvonne Lack relèvent davantage des jouets traditionnels de l’époque, que des jouets modernistes et épurés d’André Hellé 7. L’imagière produit ici une vignette très ressemblante de « la gardeuse de moutons, sur planche à roulettes », un grand classique des magasins de jouets et de bimbeloteries depuis le milieu du XIXe siècle !

 

NOTES :  

 

 1        - Voir notre précédent billet : La boîte à Chouchou (octobre 2020)

 2       - Mille neuf cent douze : revue en 7 tableaux de Ch. Muller et R. Gignoux, pour le Théâtre des arts à Paris (17 avril 1912) : Musique de scène et ballet de Florent Schmitt, décors et costumes de G. Delaw, Ch. Martin, M. Dethomas, F.Jourdain, J. Hémard et A. Hellé. Contrairement à certaines informations erronées, nulle trace de « boîte à joujoux » dans le décor inventé par A. Hellé, mais « un gourbi avec palmier » de carton-pâte.

 3       - Cf. Mémoires d’une poupée, Louise d’Aulnay (1838) ; Les confidences d’une poupée, Timothée Trim (1867) ; Casse-noisette et le Roi des souris, E.T.A Hoffmann (1816), adapté par Alexandre Dumas ; Histoire d’un casse-noisette (1844), Le vaillant soldat de plomb, Hans Christian Andersen (1838).

 4       - « The Little Nigar » selon le titre même de Debussy (Le Petit nègre) : ragtime où l’on perçoit déjà l’influence jazzy de la musique noire américaine. Ce morceau semble être un premier jet du « Golliwog’s cake-walk », publié simultanément dans Children’s corner en 1909.

 2      5  -  Voir nos précédents billets : les jouets Hellé à l’Art institute de Chicago  (21/07/2014), La bergère, le berger et les Playmobil (28/05/2017), La guerre des jouets à Marseille (11 01/2018) et Hellé Olé ! avec la course de taureaux (17/10/2019).

 3       6 - A voir dans la brouette de l’ami Pierrot : pouparts de carton (sans bras, ni jambe) façonnés à Villers-Cotteret (Aisne) dans de vieux papiers de pain de sucre, et peints à Paris. Avec 3 cailloux dans le ventre, ils faisaient également office de hochet.

 4      7  - On sait par des courriers échangés, que Debussy insista auprès de l’illustrateur, pour qu’il privilégie la rose dans un médaillon, en couverture de La Boîte à Joujoux, Durand, 1913.

       - Note d’Arthur Honegger dans Théâtres de Musique du 15 juin 1925. Rappelons que le compositeur comptait parmi les amis d’Hellé, et vivait dans le même immeuble que lui, au 72 rue Blanche à Paris 9e.

jeudi 18 juin 2020

La Boite à Chouchou


    

« LA BOITE A CHOUCHOU »


« Je me suis construit un théâtre avec les grands livres reliés que grand-mère me prête pour ça. Devant le fond qui est fait avec un bout de carton, j’arrange le mieux possible des soldats, des maisons, des arbres, des barrières, des moutons, des bergers et des bergères; on dirait vraiment que c’est un théâtre en petit ». Ainsi s’exprimait le futur illustrateur André Hellé, à l’âge de 7 ans, dans son cahier d’écolier1. Ce sont les mêmes éléments que nous retrouverons quelques années plus tard «dans le scénario qu’il mit en scène et dessina en 1912, et dont le compositeur Claude Debussy écrivit la musique1 ».
 

 



La partition pianistique du ballet «La boîte à joujoux», illustrée par l’artiste, sera publiée aux éditions Durand pour les fêtes de fin d’année 1913, mais le déclenchement de la Grande Guerre et la maladie du musicien, suivie de sa disparition prématurée, en différèrent l’exécution jusqu’en 1919, au Théâtre lyrique du Vaudeville à Paris. 

C’est dans le sillage du ballet « Petrouchka »2 dont les trois marionnettes de foire s’animaient par un « tour de passe-passe » musical particulièrement réussi, mais surtout par dévotion pour sa petite fille Chouchou, que le grand musicien Claude Debussy s’enthousiasma pour le projet de l’illustrateur, rencontré au début de 1913: « Vos dessins me ravissent » écrit-il à Hellé, « Faut-il vous les renvoyer ? Malgré le regret que j’en aurai ». Le manuscrit soumis, ressemble fort à un album pour enfants avec son confortable format à l’italienne, son texte de présentation calligraphié par l’auteur, et ses 20 planches d’illustration en couleurs. 

 



Les personnages stylisés et les accessoires de décor qui l’animent, rappellent comme dans les précédents travaux de l’artiste, les jouets naïfs de bois tourné de l’Erzgebirge3 qui peuplaient sa chambre d’enfant à Boissy Saint Léger. Quant à la boîte à joujoux représentée en page titre, elle renvoie clairement à la traditionnelle boîte de pin déroulé, qui servait autrefois de coffret d’emballage, en Allemagne. Depuis le XIXe siècle en effet, les catalogues de bimbeloterie attestent du contenu foisonnant de ces boîtes oblongues, si caractéristiques : soldats aux uniformes colorés, pêle-mêle d’animaux sculptés pour la ferme ou l’arche de Noé, bergeries bucoliques, harem d’oies sur rondelle, arbres boules et moulins à vent à peine équarris…  Tout l’univers graphique d’André Hellé est ici convoqué ! 


 
 

Si l’on reconnaît distinctement les stéréotypes de certains jouets populaires allemands dans les planches aquarellées de « La Boîte à joujoux », l’amateur de jouets anciens s’amusera à en dissocier l’éléphant et le tigre, directement échappés d’un jouet de bois précédemment créé par l’artiste :  une Arche de Noé, peuplée de 24 animaux, qu’il présenta au Salon d’Automne 1911, au sein d’un ensemble mobilier complet (chambre d’enfant, frise de papier peint, voilage, tentures et ménage de porcelaine).




Pour mieux cerner l’argument du ballet, empruntons le prologue à André Hellé lui-même : «Cette histoire s’est passée dans une boîte à joujoux. Les Boîtes à joujoux sont en effet des sortes de villes dans lesquelles les jouets vivent comme des personnes. Ou bien les villes ne sont peut-être que des boîtes à joujoux dans lesquelles les personnes vivent comme des jouets. Des poupées dansaient : un soldat vit l’une d’elles et en devint amoureux : mais la poupée avait déjà donné son cœur à un Polichinelle paresseux, frivole et querelleur ». 


 

 
L’illustrateur traduit avec une apparente naïveté une histoire d’amour triangulaire dans un magasin de jouets. Le style volontairement schématique, les contours frustes des personnages délimités par un franc cerné noir, la simplification des lignes et les aplats de couleurs, donnent vie à une troupe colorée de jouets endiablés qui s’égayent à la nuit tombée. De la rivalité amoureuse naîtra une guerre miniature entre un régiment de soldats et une horde de Polichinelles, dont les canons ne crachent que d’inoffensifs petits pois. Moralité et humour feront bon ménage au final, puisque la poupée choisira le soldat, et qu’ils auront, outre quelques moutons, toute une ribambelle d’enfants. 







Une musique mobile accompagne ce sujet tragi-comique, scandé par trois leitmotivs qui symbolisent les personnages principaux ; valse gracieuse pour la poupée, sonneries de clairon pour le soldat, et allegro agressif pour le Polichinelle. Debussy ne surestimait pas ce charmant divertissement, qu’il truffa de comptines enfantines, d’effets de boîte à musique et de citations parodiques d’opéras connus. Selon ses propres aveux, le musicien acheva le premier tableau en arrachant « des confidences aux poupées de Chouchou »; ce qui fit dire à un facétieux musicologue de l’époque, qu’il « puisait dans la boîte à Chouchou !». La maladie ne permettra pas à Debussy d’en compléter l’orchestration4, qui sera achevée après sa mort, par son élève et disciple André Caplet.

Très investi dans l’édition de l’album chez Durand -son éditeur musical attitré- Debussy s’intéresse autant à la qualité artistique du livret qu’à sa mise en page. Il convainc habilement l’illustrateur d’en modifier la couverture, et de délaisser le duo poupée-soldat au profit d’un simple médaillon central contenant « la rose » abandonnée.


 

 


C’est le symbole du gage amoureux selon Debussy. « En somme » écrit-t-il à Hellé « tout dans cette petite tragédie, tient à une rose jetée ! Depuis qu’il y a des femmes et des roses, c’est l’éternelle histoire ». Outre l’album musical, Hellé réalise également les décors, les costumes et la mise en scène du ballet qu’il a initié. Première représentation en décembre 1919 à Paris; Chouchou Debussy vient de disparaître, victime de la diphtérie, quelques mois après son père. À chaque nouveau spectacle, Hellé veillera à remanier les costumes autant que les décors de scène. 










En 1921, nouvelle mouture pour les Ballets Suédois au théâtre des Champs-Élysées. En 1925, dernier remaniement du vivant d’André Hellé, pour l’Opéra-Comique, avec un graphisme résolument cubiste, qui culminera l’année suivante par l’édition d’un véritable album pour enfants : L’Histoire d’une boîte à Joujoux aux éditions Tolmer 5. Mais ceci est une autre histoire…


Béatrice Michielsen





Extrait d’un article publié en 2009, dans le N°20 de Mémoire d’Images, une remarquable revue à suivre sur


NOTES :

(1)     «Souvenirs d’un petit garçon,1871-1883», André Hellé, Berger-Levrault, Paris-Nancy, 1942.
(2)    Petrouchka, ballet russe de Diaghiliev, Paris 1911, musique d’Igor Stravinsky sur un livret d’Alexandre Benois.
(3)   Région d’Allemagne, spécialisée dans l’industrie du jouet de bois et leader mondial du secteur depuis le XIXe siècle.
(4)   Signalons aux amateurs, curieux d’approfondir la genèse de la partition et les développements graphiques du livret original: «André Hellé et La Boîte à joujoux» par Denis Herlin, Cahier Debussy N°30. Centre de documentation Claude Debussy 2006  &  « Regard sur les collections, La Boîte à joujoux » par Annie Renonciat, revue de la BNF N°25/ 2007.
(5)   Réédité à l’identique, en tons directs, chez MeMo en 2012 : https://www.editions-memo.fr/livre/histoire-dune-boite-a-joujoux/